Après Paris : Lyon. Trois mois après avoir profité de l’élégance sans pareille de la Ville Lumière, les 4èmes du collège Ménans visitaient ce mardi 31 mai la cité des inventeurs du cinématographe. Toujours dans l’optique d’offrir aux regards des élèves le réel des chapitres étudiés en cours, l’établissement gylois avait proposé aux 44 collégiens de vivre une expérience peu ordinaire.
En effet, la journée commença par la visite de l’emblématique basilique de Fourvière. Là, juchés sur les toits de l’église qui domine la colline mystique de la ville, les élèves purent admirer le plus beau panorama possible de la capitale des Gaules. Toute la matinée fut ensuite consacrée à une promenade dynamique sous la forme d’un jeu de piste, truffé d’énigmes dispersées au préalable dans tout le Vieux Lyon et ses alentours, faisant passer les collégiens du plus ancien théâtre gallo-romain de l’Hexagone à la statue équestre de Louis XIV place Bellecour, en déambulant dans les traboules, trésors indissociables de la Résistance. Une visite insolite et personnalisée comme on passe d’un cours sur l’Antiquité à un autre sur la musique contemporaine.
La musique de l’histoire, clé de voûte de cette journée
Cent jours plus tôt, ces mêmes élèves visitaient avec le palais Garnier le plus bel opéra du monde. Avec la découverte de celui de Lyon, si atypique, l’occasion leur était donnée de comparer d’un côté une création résolument moderne et conceptuelle, pensée comme un symbole de la culture ouverte et démocratisée à la lyonnaise, avec de l’autre un idéal de l’imaginaire féérique, universel et tellement parisien. Le noir du minimalisme assumé ou les couleurs vives d’une magie réinventée, chacun aura eu sa préférence, tant esthétique que philosophique.
Un dernier parcours de la ville conduisit les élèves de la fresque des Lyonnais à un tour de petit train dans le Parc de la Tête d’Or, où des girafes scrutaient l’arrivée de nouveaux curieux. Avant de retourner à Gy, une dernière surprise attendait les collégiens : se voir offrir un dessert dans le village médiéval de Pérouges. Deux heures de plaisir à découvrir un joyau préservé du temps qui passe, avant de voir la nuit bercer le nécessaire retour en Haute-Saône.
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